Vous voulez un film qui vous tiendra en haleine pendant deux heures? Un film où chaque détail compte. Un film qui vous donne l’impression d’être plus malin que lui jusqu’au moment où il vous démontre qu’il vous menait par le bout du nez. J’en ai un pour vous. Il s’appelle L’accusé Contratiempo en VO. C’est un thriller espagnol sec, intelligent et calculé au millimètre. L’histoire commence par une scène de crime. Une chambre d’hôtel fermée de l’intérieur. À l’intérieur, un homme, une femme. La femme est morte, allongée au sol. L’homme est vivant, couvert de sang et il jure qu’il n’a rien fait. L’homme, c’est Adrian Doria, un chef d’entreprise jeune, riche, marié, père de famille. Mais ce jour-là, il est arrêté pour le meurtre de sa maîtresse. Aucune trace d’effraction, aucun témoin. Tout l’accuse et dans quelques heures, son procès commence. Il a une dernière chance, une dernière carte à jouer. Une avocate sur le point de prendre sa retraite, qui n’a jamais perdu de procès. Une enquêtrice redoutable à qui on ne peut pas mentir. Une femme qu’on appelle quand tout est presque perdu et qu’on ne doit avoir aucun trou dans sa défense. Elle l’interroge encore et encore. Elle démonte sa version pièce par pièce et plus il parle, plus on doute de lui, de ce qu’il dit, de ce qu’il cache. Et ce qui suit, c’est un duel, un affrontement à huis clos, une guerre de récits, les détails, les détails, les détails, pièges et contre-pièges. Et vous, spectateurs, vous êtes ballotté de bout en bout. À chaque scène une version, à chaque version une faille et à chaque faille une révélation. L’accusé, c’est un thriller qui joue avec vos nerfs et votre logique. Ça vous manipule, ça vous retourne, ça vous fait douter de tout et pour autant, ça ne vous perd pas parce que c’est bien foutu. Et quand vous pensez avoir compris, il reste encore une dernière vérité à découvrir avec un twist final qui vous fera tout reconsidérer. Et c’est disponible sur Amazon Prime.
Disponible sur Amazon Prime, Contratiempo (L’Accusé) est un polar espagnol millimétré : huis clos judiciaire, suspense implacable et twist final cinglant. Prêt·e à remettre en question votre propre logique?
Le pitch
- Titre : Contratiempo (2016), réalisé par Oriol Paulo
- Contexte : Adrian Doria, homme d’affaires prospère, est retrouvé ensanglanté dans une chambre d’hôtel close, à côté du corps sans vie de sa maîtresse.
- Enjeu : Accusé de meurtre, il doit convaincre Marina, son avocate invaincue, au risque de voir éclater la vérité.
Une mécanique implacable
- Chambre close : un scénario à la « chambre d’écho » où chaque geste, chaque regard compte.
- Duel verbal : interrogatoire méthodique de l’avocate, démontage pièce par pièce de la version du suspect.
- Accumulation de détails : répétitions stratégiques des « détails, pièges et contre‑pièges » pour tenir le spectateur en haleine.
Style et rythme
- Phrase choc : alternance de phrases courtes (« Tout l’accuse. ») et de longues explications pour entretenir la tension.
- Anaphores : répétition de « Un film… » dans l’accroche, comme un leitmotiv qui fige l’attention.
- Rythme crescendo : l’écriture monte en puissance jusqu’au twist final.
Personnages clés
- Adrian Doria (Mario Casas) : playboy arrogant, vulnérable face à l’enquête, incarnation du doute.
- Marina (Bárbara Lennie) : avocate chevronnée, froide et méthodique, jamais prise en défaut.
- Le décor : chambre d’hôtel luxueuse mais oppressante, reflet du mensonge incarné.
Pourquoi regarder ?
- Suspense à huis clos : pas de course-poursuite, tout se joue dans les dialogues.
- Scénario millimétré : chaque indice est un leurre ou une clé.
- Twist final : réinvente tout ce que vous venez de voir, vous laissant ébahí.
Conseils de visionnage
- Visionnez sans lire de synopsis pour préserver l’effet de surprise.
- Prenez garde aux détails (horloge, saignements, réactions).
- Discutez du film entre ami·e·s : vous aurez tous une version différente !
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